Cécile Duflot part en guerre contre la loi Macron. Moi-même,
j’ai peu d’enthousiasme pour cette loi qui ne s’inspire que des propositions
anecdotiques de la commission Attali sans en retenir aucune des idées fortes.
Mais Duflot ? Elle prétend que cette loi est « un
grand bond en arrière » et « qu’on tourne le dos à la modernité dont
notre pays a besoin ». Il faut dire qu’en matière de modernité, elle est
experte. Sa loi ALUR, la loi Duflot, est un exemple. Elle a renchéri les coûts
de transaction, complexifié les procédures, amoncelé des montagnes de paperasse
obligatoire et encadré les prix. Depuis Robespierre, référence chérie de
Mélanchon, on sait ce que donne la loi du Maximum. Et ça n’a pas raté :
gel du marché, chute des mises en chantier, pertes d’emploi.
Alors, Cécile, la loi Macron n’est peut-être pas le trait de
génie vanté par le Président, mais toi, tu pourrais te taire…
A propos du Président, celui-ci s’est gargarisé de « la France, cinquième puissance du monde ». Manque de pot, elle vient d’être déclassée à la sixième place par le Royaume-Uni. Cameron se garde de s’en vanter, car la contribution britannique au budget de l’UE va mécaniquement augmenter, mais Hollande vient de dévaluer le peu qui lui restait de sa crédibilité.
Thierry Lepaon a eu tort de faire la roue. Il faut dire que
les syndiqués de base, qui tous craignent que leurs emplois passent à la
trappe, ont mal digéré les dépenses somptuaires de leur chef.
Mais qui se soucie des sans-dents ?
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