mercredi 7 janvier 2015

La loi du Maximum


Cécile Duflot part en guerre contre la loi Macron. Moi-même, j’ai peu d’enthousiasme pour cette loi qui ne s’inspire que des propositions anecdotiques de la commission Attali sans en retenir aucune des idées fortes.
 
Mais Duflot ? Elle prétend que cette loi est « un grand bond en arrière » et « qu’on tourne le dos à la modernité dont notre pays a besoin ». Il faut dire qu’en matière de modernité, elle est experte. Sa loi ALUR, la loi Duflot, est un exemple. Elle a renchéri les coûts de transaction, complexifié les procédures, amoncelé des montagnes de paperasse obligatoire et encadré les prix. Depuis Robespierre, référence chérie de Mélanchon, on sait ce que donne la loi du Maximum. Et ça n’a pas raté : gel du marché, chute des mises en chantier, pertes d’emploi.
 
Alors, Cécile, la loi Macron n’est peut-être pas le trait de génie vanté par le Président, mais toi, tu pourrais te taire…
 
A propos du Président, celui-ci s’est gargarisé de « la France, cinquième puissance du monde ». Manque de pot, elle vient d’être déclassée à la sixième place par le Royaume-Uni. Cameron se garde de s’en vanter, car la contribution britannique au budget de l’UE va mécaniquement augmenter, mais Hollande vient de dévaluer le peu qui lui restait de sa crédibilité.

Thierry Lepaon a eu tort de faire la roue. Il faut dire que les syndiqués de base, qui tous craignent que leurs emplois passent à la trappe, ont mal digéré les dépenses somptuaires de leur chef.

 Tiens, je reviens sur le classement de la France. Sa cinquième place était principalement due à l’excellente politique industrielle menée par le gouvernement Pompidou, qui a longtemps dopé l’activité. Mais, depuis, les différents gouvernements ont négligé la politique industrielle et maintenant, ce sont les salariés qui payent cash la décadence économique.

Mais qui se soucie des sans-dents ?

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